Quelques précisions



Les créatures du monde des songes n'ont jamais ressenti la faim ou la soif, ni même la fatigue. Pour eux, ce sont des concepts aussi abstraits que le terme "réalité". Pour cette raison, les Oniriques ayant la chance de devenir lucide et de se matérialiser à Serenity sont totalement déboussolés et trouvent cela illogique de devoir se nourrir, boire, et ne comprennent pas tout de suite ces gargouillis dans leur ventre signifie.



Lorsqu'un Onirique meurt dans le rêve d'un Humain, il se contente de réapparaître quelques instants plus tard dans la Cité et peuvent à nouveau vaquer à leurs occupations. Seul Morphée détient le pouvoir de vie et de mort sur ses sujets. Lorsque l'un d'entre eux le contrarie, il est emmené dans les prisons du palais et est "effacé". L'Onirique disparaît, tout simplement, pour ne plus jamais réapparaître.



Les seuls êtres présents dans le monde des rêves ont été imaginés par les Humains. C'est également la raison pour laquelle les familles sont rares dans ces dimensions puisque les Humains imaginent rarement des familles entières avec assez de précision pour qu'elles se matérialisent dans la Cité.



Dormir ? C'est quoi ça ? Dormir, c'est pour les Humains. Les Oniriques, eux, ne connaissent pas la fatigue, alors à quoi bon se reposer ?  Voilà pourquoi il est si difficile pour les Oniriques de devenir lucides et d'accéder à Serenity : parce que cela implique de s'endormir.



Lorsque la nuit tombe, d'immenses portes apparaissent à divers endroits des dimensions du monde onirique. En franchissant ces portes, les Oniriques sont envoyés dans différents rêves d'Humains et doivent accomplir leur besogne quotidienne.



Les Encres sont toutes présentes dans un endroit reculé que tous évitent nommé la fosse aux idées. Elles ne devraient jamais quitter ce lieu, mais certains, pour une raison inexplicable, sont recrachés par la fosse et condamnés à errer dans les dimensions de Morphée. Ils sont mal vus par les autres Oniriques pour la simple raison qu'ils ne devraient jamais pouvoir quitter leur prison, qu'ils ne sont pas à leur place à leurs côtés.