Quelle réalité ?


L’Éveil : Monde des hommes, c’est la dimension que les humains côtoient quand ils sont réveillés et qu’ils appellent « réalité ». À la fois début du voyage et fin pour les Oniriques, c’est un univers platonique où la magie n’a pas sa place, où elle n’est pas naturelle. Elle ressemble à la terre contemporaine : à ceci après que la technologie semble être un peu plus évolué dans cet univers.

Somnolence : On pourrait aisément le confondre avec le monde réel si on n'y prête pas attention. Bien sûr, quelques éléments illogiques entrent en compte, des événements qui ne se produiraient jamais dans la « réalité » et qui indiquent l’entrée du monde des rêves. Cependant, le rêveur a encore un pied dans la réalité, toujours aux aguets d'un son venant du monde duquel il provient, prêt à se réveiller à tout moment.

Grain de Sable ou Sommeil lent : Les liens avec la réalité semblent évidents, mais les éléments extraordinaires se font de plus en plus présents. Les prémices du rêve illogique que l'on s'imagine commencent à pointer le bout de leur nez.

Doux rêve ou Sommeil paradoxal : Tout indice d'une quelconque logique a totalement disparu, le monde tel qu'on le connait s'est évaporé pour laisser place à un méli-mélo de notions et d'idées. Des créatures sans queue ni tête côtoient des humains aux allures étranges, des entités grossières mais paradoxalement charmantes évoluent dans des paysages divers et variés, tout aussi extravagants que ses habitants. Tous les concepts semblent s'effriter, les lois de la physique disparaissent et les pensées prennent forme dans cet étrange mélange de peur et de joie intense, où se côtoient cauchemar des uns et rêve des autres.

La Cité, le Sanctuaire ou la Léthargie : Sanctuaire de Morphée, c’est une planète aux mille et unes couleurs qui s’ouvrent aux rêveurs : on y trouve des champs fantaisistes à perte de vue, des créatures flamboyantes qui parcourent le ciel et la terre et bien d’autres choses encore, que les mots ne peuvent pas facilement exprimer. Difficile de penser que ce royaume est dirigé par une main de fer, lui qui semblait si merveilleux et paisible. Bien que sa divinité soit clémente, elle n’hésite pas un instant à envoyer ses créatures tuer ceux qui s’opposent à son règne, quitte à entacher la beauté verdoyante de son empire. Rêveurs, Oniriques, Encres et animaux : rien ni personne ne pourra s’imposer à sa suprématie, et à sa volonté de maintenir l’équilibre fragile des mondes.

Malgré ça, malgré la pression constance qui pèse sur les citoyens, comme une épée de Damoclès qui se tient sur une corde fragile, ils ne sont pas malheureux, bien au contraire. Ils vivent selon leurs vœux, parce que l'idée de limiter les rêves serait stupide, irréalisable, fantastique. Alors, les habitants ne sont soumis qu'à quelques règles, aussi simples à apprendre qu'à briser :